deux baleines bakélites noires, un jeune et un adulte, cherchent, tournent dans un brouillard terne. les dos se cambrent ensemble, les regards s'échangent. un mouvement les éloigne, parallèles.
La ligne, fluide, de la carrosserie supérieure irrégulière contraste avec le grand rectangle cuir et ses fines limites métalliques.
La cellule à extinction (extinctomètre) bien visible est néanmoins mystérieuse. Les trois disques pivotant à l'arrière pour le réglage diaphragme/vitesse constituent une étrange charade.
La chute de brique de la cellule qui a bousculé le viseur et s'est encastrée dans la carrosserie de l'argus a3 l'a transformé en l'argus cc.
La forme générale du boîtier s'élève verticalement depuis un fin rectangle terminé par des demi-cercles. Cette forme doublement rectiligne est agréable à tenir.
Harmonie de formes et de matières, régularité gauche, surgissement droit. Boîtier très fin , aux angles abattus,agréable à tenir. Beauté du capot, strié à gauche, souligné par une mince bande horizontale transversale. Elégant objectif cannelé.
Deux fuseaux métalliques bordent un vaste carré mat, deux verticales de cuir grainé noir , légèrement galbées, sont cassées par un mince fil étincelant. Du carré s'émettent le cylindre oblique du déclencheur et celui, noir, de l'objectif. Le cercle chromé de l'objectif inscrit 'Tanit'. La surface inférieure est absolument plate,longitudinalement marquée de sursauts rectilignes. Les côtés du Tanit,alanguis en pointe,se concluent par une solide tige plate avec les flèches-loquets du boitier. Un plaisir à manoeuvrer avec deux doigts: départ un peu raide puis coulissement à frottement juste perceptible, puis arrêt franc sur le cran de blocage. Elégante discrétion intégrée du bouton d'avance du film. Et enfin,le capot fuselé, en métal moins brillant, plus doux,la pente douce de la minuscule dune du viseur derrière, la convexité des extrémités, la concavité centrale butant sur le viseur en un segment rectiligne.
Boitier plein de contrastes: vu de dessous, il est symétrique, mais le viseur constitue un promontoire inégal à deux pentes, cependant les pentes inégales s'arrêtent symétriquement sur le cadre métallique au milieu de la façade et vu de dessus, il semble assymétrique alors que la forme globale est symétrique. Le revêtement du corps de l'appareil est en faux cuir gainé réaliste, mais dans le cadre de la façade, le revêtement est constitué de minuscules bosses semi sphériques plutôt régulières. Logo de style étonnant. Prise en main solide et franche.
Petit, lourd et élégant boitier rectangulaire, combinaison de lignes droites marquée par les motifs circulaires soulignés de l'objectif. Pureté des formes: vue de dessus, rectangle aux coins nettement abattus, longueur confirmée par le double marquage longitudinal. Capot paysagé avec dune douce aux bords droits pour le viseur. Dessous vaste et uni pointé de quatre vis et de l'écrou de pied. Délicate et légère cartouche au format Karat.
Esthétique contraste de grandes surfaces d'aluminium et de rectangles de cuir noir surmonté d'un capot vaste et vide en forme de guide d'onde. Contraste entre la gamme (Falcon) en caractères gothique et simples majuscules du modèle. Dos, mince et plat, étonnant de planéïté, surface unie d'alminium dont les creux sont habillés de cuir noir. Long rectangle de métal à l'arrière du capot, juste au bord gauche petite ouverture circulaire de la lentille du viseur.
Son esthétique s'adresse directement à l'inconscient: Une solide base totalement plate, coupée perpendiculairement monte en coulées vers le nom du modèle qui la creuse de ses lettres minces, puis se redresse autour de l'objectif, l'enserre, éclate autour des molettes de l'obturateur, pousse à gauche pour la marque, pousse à droite, cadre le viseur et se termine des deux côtés en une fine bordure au dessus du cuir.
Trois yeux rectangulaires, un jaune, un noir, un clair. Un oeil supplémentaire, rond. Une étrange machine avec un capot à six niveaux différents, des formes chanfreinées, des courbes infléchies, un lumineux regard rectangulaire, une cuvette métallique au fond de laquelle bougent des chiffres, les trois montagnes de Kuribayashi.
Sans la bosse du viseur, l'altix I est un appareil régulier: vu de dessus les différents plans se placent harmonieusement, les facettes de la face avant sont confirmées par le double filet gravé interne, le N de Nah et le F de Fern sont protégés par un cercle qui interrompt le filet double, l'aiguille des distances coule en cascade depuis l'avant et survole, plane, la façade comme une horloge, contenue entre ses deux légères butées en laiton le dessous est un simple jardin zen pas une seule surface bombée, sauf l'arc de cylindre de l'échelle des vitesses
foxtechna lord special Le lord special, avec son côté organique décalé, est esthétiquement réussi malgré une fabrication approximative: formes doucement bombées des voitures de l'époque, dessus en dos de baleine argenté délicatement patiné cohérence de la décoration avec les quatre filets en relief ceinturant l'appareil se retouvant sur toutes les faces et l'objectif, couronne d'objectif naïve en feuillage (couronne de laurier du 'Lord' ?) Beau par son esthétique, touchant par sa naïveté et les traces de finitions manuelles.